La transition vers la facturation électronique approche, avec une date clé désormais fixée au 1er septembre 2026. À compter de cette date, de nouvelles obligations entreront en vigueur pour les entreprises, avec l'ajout de quatre mentions supplémentaires sur les factures électroniques. Voici ce qui change et ce que vous devez savoir pour vous conformer à ces nouvelles exigences.
Quatre nouvelles mentions obligatoires
À partir de septembre 2026, les entreprises devront inclure les informations suivantes sur leurs factures électroniques :
Les règles concernant la forme des factures
Les factures émises doivent respecter un certain formalisme. Elles doivent être rédigées en français, émises en deux exemplaires, et comporter des informations clés comme :
Les entreprises doivent également inclure des informations sur le paiement, telles que la date limite de règlement, les pénalités en cas de retard, ainsi que la mention obligatoire de l’indemnité forfaitaire de 40 euros pour frais de recouvrement en cas de retard.
Factures électroniques : dématérialisation obligatoire
La facturation électronique sera généralisée pour toutes les entreprises en France, assujetties à la TVA, avec une obligation de pouvoir émettre et recevoir des factures dématérialisées.
Initialement prévue pour le 1er juillet 2024, l’obligation d’émettre et de recevoir des factures électroniques en France est reportée au 1er septembre 2026. Cette décision découle des ajustements apportés par la loi de finances pour 2024. La transition vers la facturation électronique se fera progressivement, commençant par les grandes entreprises, puis s’étendant aux petites et moyennes entreprises (PME) et micro-entreprises à partir de 2027.
Le contenu d’une facture électronique devra être conforme à celui d’une facture papier, avec les mêmes mentions obligatoires.
Sanctions en cas de non-conformité
Les entreprises ne respectant pas ces règles s’exposent à des amendes fiscales de 15 euros par mention manquante ou inexacte. Toutefois, le total des sanctions ne pourra dépasser le quart du montant de la facture.
Cette évolution vers la facturation électronique représente une étape majeure pour les entreprises françaises, qui devront se préparer dès maintenant pour garantir une transition fluide et éviter toute sanction.